Agression de Jean Marc KABUND à Camp Luka : la Fédération France de l’A.Ch réagit

La Fédération France de l’Alliance pour le Changement (A.Ch Diaspora France) a exprimé ce samedi 6 décembre sa profonde indignation après les violences survenues lors du meeting prévu à Camp Luka, à Kinshasa.

Selon nos sources internes, le cortège du président du parti, Jean-Marc Kabund-A-Kabund, a été pris pour cible au niveau du Pont Lubi, entraînant une situation qualifiée d’« extrêmement grave ».

Par la voix de son Secrétaire fédéral, la Fédération France dénonce ce qu’elle décrit comme une attaque coordonnée, impliquant à la fois certains éléments de la Police nationale congolaise (PNC) et des groupes de délinquants communément appelés « kulunas ».

Elle affirme que « les participants ont été pris pour cible de manière brutale ». Plusieurs images largement relayées sur les réseaux sociaux montrent, Jean-Marc Kabund et certains membres de son entourage ensanglantés, illustrant la violence des faits rapportés. À ce stade, aucun communiqué officiel n’a encore apporté d’éclaircissement complet sur les circonstances exactes de l’intervention policière.

La Fédération France rappelle que ces événements interviennent alors que des menaces de mort visant Jean-Marc Kabund et des membres de la Coalition de la Gauche Congolaise (CGC) circulaient depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux. Elle cite notamment des menaces attribuées à des groupes se revendiquant proches du ministre des Droits humains, Samuel Mbemba, lequel n’a pas encore réagi publiquement.

Face à cette situation, la Fédération France de l’A.Ch réaffirme son soutien total, inconditionnel et indéfectible à son président, Jean-Marc Kabund. Elle dénonce des « tentatives répétées d’intimidation politique » et appelle à ce que toute la lumière soit faite sur les événements de Camp Luka.

La Fédération France exige des autorités congolaises :

• des informations immédiates sur le sort de Jean-Marc Kabund et des militants arrêtés ;

• des éclaircissements transparents sur les conditions et responsabilités de l’intervention policière ;

• des garanties de sécurité pour l’ensemble des acteurs politiques concernés.

La Fédération France appelle enfin les institutions nationales et les partenaires internationaux à une vigilance accrue face à ce qu’elle décrit comme une dégradation préoccupante du climat politique en République démocratique du Congo.

Jeanpie M. Likonzi

ACh Diaspora France